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Le cycle de la grossesse et le déni : une traversée initiatique pour les femmes… et les hommes

Bonjour à toutes et à tous,


J’aimerais aborder un thème fondamental, puissant, universel : le cycle de la grossesse et le déni qui peut l’accompagner, aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Un sujet sensible, intime, mais ô combien nécessaire. Car derrière chaque naissance — qu’elle soit physique, symbolique ou spirituelle — se cache un processus profond, souvent méconnu, parfois incompris, et qui touche directement nos mémoires corporelles, émotionnelles et karmiques.


Le cycle de la grossesse : un chemin d’âme, qu’il aboutisse ou non à une naissance physique


La grossesse est bien plus qu’un processus biologique. Dès l’instant où une grossesse est en route, un cycle se met en place. Ce cycle reste présent, quelle que soit l’issue : naissance traditionnelle, fausse couche, IVG, ou même une grossesse interrompue précocement. Peu importe le dénouement, il y a eu un engagement de vie, un appel d’âme. Et cela transforme irrémédiablement l’existence de ceux qui le vivent.

Même lorsqu’un enfant n’est pas né, même lorsqu’il n’a été qu’une potentialité, il a déjà changé la trajectoire de votre vie. Ce passage a laissé une empreinte. Il a fait vibrer votre corps, il a réveillé vos émotions profondes, il a remué votre mémoire archaïque et karmique. Cela s’ancre, que l’on en ait conscience ou non.


Ma lecture du karma : des cycles inscrits au plus profond de nous


Je vous partage ici ma vision, celle qui m’a été transmise à travers la lecture du karma et des inconscients. Depuis plusieurs années, j’accompagne des âmes, j’éclaire des mémoires enfouies, et je constate des récurrences vibratoires liées à ce que j’appelle le cycle de grossesse karmique.

Je ne suis ni psychologue ni psychanalyste diplômée. Mais en tant que lectrice du karma, j’observe combien cette dimension de la grossesse est universelle et multidimensionnelle. Ce que nous vivons dans nos corps de chair est le reflet de ce que nos âmes ont expérimenté au fil des incarnations.


Le déni de grossesse : un processus bien plus subtil que ce que l’on croit


On pense souvent au déni de grossesse dans sa forme la plus visible : ces femmes qui accouchent sans jamais avoir eu conscience d’être enceintes. Mais il existe des formes plus subtiles et diffuses de déni, vécues par la majorité d’entre nous. En réalité, nous ne sommes pleinement conscients de cette grossesse qu’à l’instant où la vie se donne : au moment de l’accouchement.

Avant cela, même si nous avons vu l’échographie, ressenti les mouvements du bébé, passé un test sanguin positif, il y a encore une distance, une forme de dissociation inconsciente. La grossesse est perçue comme une abstraction, comme une potentialité, jusqu’à ce que le bébé arrive. Et c’est là que le choc émotionnel peut se produire.

Ce choc est physiologique, hormonal, bien sûr, mais il est aussi spirituel, énergétique et karmique. Il ouvre la porte à d’anciennes mémoires de naissance et de mort, vécues dans d’autres incarnations. Il fait remonter des peurs viscérales que l’on ne comprend pas toujours.


L’expérience des femmes : une initiation profonde


En tant que mère de deux enfants, j’ai ressenti comme beaucoup cette ambivalence : la magie de la grossesse et la sidération de la naissance. Derrière l’émerveillement, il y a aussi des chocs émotionnels intenses, que peu osent exprimer. Certaines femmes, que j’ai accompagnées, ont connu des pleurs inconsolables, des états dépressifs ou encore des maladies après leur accouchement, sans pouvoir mettre de mots sur ce qu’elles ressentaient.

Et pour cause : ces symptômes sont souvent liés à des mémoires d’accouchements traumatiques, dans cette vie ou dans d’autres. Des mémoires de femmes mortes en couches, d’enfants perdus, de solitude ou de rejet. Ce sont des blessures profondes qui ressurgissent, parfois amplifiées par les hormones, mais dont l’origine est plus ancienne, plus subtile, plus sacrée.


Les hommes aussi vivent ce cycle… à leur manière


On oublie trop souvent que les hommes vivent eux aussi le cycle de la grossesse, même s’ils ne portent pas physiquement l’enfant. Nombre d’entre eux sont confrontés à des mémoires karmiques de maternité, d’accouchement, de perte d’enfant… Ils peuvent avoir été femmes dans d’autres vies, mères elles-mêmes, ayant connu des deuils périnataux ou des traumatismes liés à la parentalité.

Chez l’homme, le déni prend une autre forme : une incapacité à ressentir, à intégrer la paternité dans son corps et dans son être profond, jusqu’à l’arrivée concrète de l’enfant. Le moment de la naissance est souvent un électrochoc, déclenchant un tsunami de responsabilités et de prises de conscience, qui peuvent être déstabilisantes.

J’appelle cela le "papa-blues". Cette phase est souvent niée ou minimisée dans nos sociétés. Certains hommes sont dépassés par ce choc, au point de fuir, non par désamour, mais par incapacité à assumer la charge émotionnelle et énergétique que cela représente.


Grossesse et projets : un miroir de notre capacité créatrice

La grossesse est un archétype de notre capacité à créer. Ce que nous vivons dans la gestation d’un enfant, nous le vivons aussi dans la gestation de nos projets de vie. Nos idées, nos entreprises, nos œuvres, suivent le même cycle : conception, gestation, naissance… ou interruption.

Si vous avez le sentiment d’avoir des projets avortés, des élans créatifs qui n’aboutissent pas, il est possible que cela reflète un cycle de grossesse karmique non résolu. La matrice de la création se situe dans le ventre, dans notre centre de puissance créatrice, qu’on soit homme ou femme.


Un chemin de conscience et de guérison


Ce que je souhaite transmettre aujourd’hui, c’est avant tout une ouverture de conscience et une invitation à la compassion. Nous sommes souvent prompts à juger : ces pères qui fuient, ces mères défaillantes… Mais qui connaît vraiment les blessures profondes que chacun porte ?

Derrière les comportements se cachent des mémoires de douleur, des charges karmiques parfois très lourdes. Comprendre cela, c’est déjà ouvrir une porte vers la tolérance, la réconciliation et la guérison.

Il n’y a pas de fatalité. Vous pouvez avancer, comprendre, guérir. Que vous soyez parent, enfant, compagnon ou compagne, chacun peut revenir à soi, apaiser ses mémoires, réparer la lignée.



En conclusion…

J’espère que cet article vous aura permis de poser un regard différent sur le cycle de grossesse, et sur le déni, qu’il soit physique, émotionnel ou karmique.N’oubliez jamais : derrière chaque expérience se cache une opportunité d’évolution, et derrière chaque blessure, une voie de guérison.


Angélique Chapuis



Cette illustration symbolique représente l’union sacrée du féminin et du masculin dans le cycle de la vie. Au centre, une femme enceinte, bercée par la lumière de l’arbre de vie, incarne la puissance de la création. À ses côtés, un homme soutenant ce processus, témoigne de l’équilibre des énergies.  Autour d’eux, des spirales et des mandalas révèlent le cycle éternel de la naissance, de la croissance et de la renaissance, dans une harmonie entre Terre et Cosmos.

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