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L'existence

  • 15 déc. 2018
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 janv.


La lumière de l’éternité. Elle s’est assombrie un jour, dans mon enfance, au cœur de cette période que je chéris pourtant, malgré les ombres qui s’y sont invitées.


Cette ombre assombrie, c’est mon autre moi.


Celui qu’on tait, celui qu’on enterre à petit feu sous les attentes, les contraintes, et les regards d’autrui. Celui qui décide pourtant, celui qui veut exister pleinement, sans masque ni compromis.


Cet autre moi, c’est le fruit d’un combat. Le combat pour la vie, le combat pour autrui. Une bataille silencieuse, souvent solitaire, mais profondément humaine. Cet autre moi est un éclat, un fragment de vérité enfoui dans les méandres de l’existence, qu’il faut retrouver, réanimer, embrasser.


Mais comment définir l’existence ? Rien dans notre monde actuel ne semble nous offrir une réponse claire. Rien ne permet de cerner cet autre moi. Rien ne semble capable de nous définir totalement, car nous sommes multiples, mouvants, et profondément complexes.


L’existence est une ascension. La vie offre ses avantages et ses fardeaux à qui ose les affronter, à qui se tient prêt à relever des défis, à gravir des montagnes. Mais parmi toutes les ascensions, une seule a véritablement du sens : celle de l’existence.


C’est ce chemin unique où, d’un coup, nous devenons maîtres de notre destin. Nous nous libérons des chaînes invisibles qui nous retenaient. Nous devenons libérateurs de notre âme, enfin entiers, enfin prêts à partager avec le monde ce que nous avons appris, ce que nous savons, ce que nous sommes.


Et pourtant, à travers les âges…Depuis l’éternité, l’Homme a toujours cherché à savoir qui il était, à comprendre son essence. Mais il oublie souvent de poser la question à la seule personne qui peut y répondre : lui-même.


Chaque jour, l’Homme se regarde dans le miroir, parfois distraitement, parfois en quête de réponses. Chaque jour, il se lit dans les marges de son quotidien, dans les silences de sa chambre, dans les échos de son âme. Il écrit en lui des mots d’amour, de joie, de peine – des mots qu’il porte souvent sans les dire.

À chacun sa destinée.À chacun ses choix, ses envies d’être ou de naître, de rire ou de souffrir, de donner ou de garder pour soi. Chacun est libre de rêver sa vie, de la façonner ou, parfois, de la laisser s’effacer.


Mais en nous réside une puissance infinie.Nous portons en nous toute la jouissance de notre être, un amour infini qui ne demande qu’à se révéler. Nous sommes des sources de lumière, des océans d’amour, et pourtant, combien de fois oublions-nous de plonger en nous-mêmes pour retrouver ce trésor ?

Accordons-nous la vie.

Chaque jour, chaque minute, chaque instant, prenons un peu de ce que nous sommes et offrons-le à la vie. Prenons un instant pour nous sourire, pour nous écouter, pour nous aimer.

Car l’existence ne se résume pas à survivre : elle est un art, un chemin, une révélation.


Accordons-nous le droit d’être nous-mêmes, et nous découvrirons que, dans cette lumière qui vacille parfois, réside tout l’éclat de l’éternité.


Angélique CHAPUIS



Un personnage debout au sommet d’une montagne lumineuse, contemplant un chemin radieux qui s’étend à l’infini. La lumière émane de sa poitrine, symbolisant la quête intérieure et le destin, entourée de motifs abstraits de lumière et d’ombre représentant les défis et les possibilités de la vie.

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